Scénario - Personnages Principaux, Les Méchants
Quand je vais parler de "Méchants" dans cet article je ne parle pas exclusivement du savant fou qui veut faire sauter la planète, j'entends par "Méchants" les opposants aux Gentils, bref ! Lle méchant comme l'opposition au héros, quoi.
Le Méchant
Le Méchant est le contraire du Héros. Mais définissons ce contraire. Ce n'est pas parce que le héros à des qualités parfois particulières, qu'il est parfois grand et beau etc. que le Méchant, lui est une pauvre tâche, petit et laid comme un pou. Il est le contraire du héros dans ses motivations, uniquement. Le meilleur exemple que je peux vous donner ici c'est l'opposition entre Shrek et le prince Charmant, on a un troll d'un côté (donc pas spécialement beau) mais qui est le bien, le héros et de l'autre côté on à Charmant qui est beau, blond, et bien gaulé mais méchant comme la gale (Bon, en plus de ça, dans Shrek les auteurs jouent joyeusement avec les codes en plus).
Comme j'ai eu l'occasion de l'aborder dans les premiers articles de cette section, si on veut être un minimum intéressant et ne pas avoir une histoire manichéenne poussive, le Méchant n'est pas méchant simplement pour le plaisir de l'être. Il doit avoir ses propres motivations pour agir comme il le fait et se dresser face au héros. Et ces motivations peuvent être plus ou moins subtiles, plus ou moins fondées mais somme toute, relativement logique par rapport à l'univers décrit dans votre scénario. Bref ! Il faut retenir que le Méchant n'est pas méchant pour le simple plaisir de l'être, il faut motiver son comportement aussi logiquement que celui du héros.
Dans l'article sur les Gentils je dis qu'il faut passer beaucoup de temps à définir son héros afin de le rendre profond, le doter d'une psychologie, d'un caractère etc. car on va (nous lecteur) passer beaucoup de temps avec lui. Eh bien il en va de même pour le Méchant, il faut bien le définir, lui développer un caractère, une psychologie, un passé afin d'amener un personnage logique et plausible. Certes on va passer moins de temps avec lui au cours de la narration mais il n'empêche que les actions du héros seront induites par celles du Méchant et le héros n'existera que par rapport au Méchant. C'est le principe de la Némésis (Déesse Grecque de la Vengeance), la Némésis représente l'opposition absolue à l'idéal que défend le héros.C'est aussi le principe du Yin et du Yang : Le héros n'atteint son statut de héros que s'il peut s'opposer à un méchant, les deux forment un équilibre.
Enfin, le Méchant doit représenter une vue différente de celle du héros mais ils peuvent avoir au final les mêmes aspirations (peu ou prou). Un exemple c'est l'opposition entre Charles Xavier et Magneto dans les X-Men : Fondamentalement, ils ont à peu près les mêmes aspirations, à savoir la reconnaissance des mutants. Seulement, Xavier pense pouvoir y arriver pacifiquement alors que Magneto est plus direct, il veut prendre donner le pouvoir aux mutants et soumettre les normaux et il n'hésite pas à user de moyens expéditif pour y arriver.
Comme j'ai eu l'occasion de l'aborder dans les premiers articles de cette section, si on veut être un minimum intéressant et ne pas avoir une histoire manichéenne poussive, le Méchant n'est pas méchant simplement pour le plaisir de l'être. Il doit avoir ses propres motivations pour agir comme il le fait et se dresser face au héros. Et ces motivations peuvent être plus ou moins subtiles, plus ou moins fondées mais somme toute, relativement logique par rapport à l'univers décrit dans votre scénario. Bref ! Il faut retenir que le Méchant n'est pas méchant pour le simple plaisir de l'être, il faut motiver son comportement aussi logiquement que celui du héros.
Dans l'article sur les Gentils je dis qu'il faut passer beaucoup de temps à définir son héros afin de le rendre profond, le doter d'une psychologie, d'un caractère etc. car on va (nous lecteur) passer beaucoup de temps avec lui. Eh bien il en va de même pour le Méchant, il faut bien le définir, lui développer un caractère, une psychologie, un passé afin d'amener un personnage logique et plausible. Certes on va passer moins de temps avec lui au cours de la narration mais il n'empêche que les actions du héros seront induites par celles du Méchant et le héros n'existera que par rapport au Méchant. C'est le principe de la Némésis (Déesse Grecque de la Vengeance), la Némésis représente l'opposition absolue à l'idéal que défend le héros.C'est aussi le principe du Yin et du Yang : Le héros n'atteint son statut de héros que s'il peut s'opposer à un méchant, les deux forment un équilibre.
Enfin, le Méchant doit représenter une vue différente de celle du héros mais ils peuvent avoir au final les mêmes aspirations (peu ou prou). Un exemple c'est l'opposition entre Charles Xavier et Magneto dans les X-Men : Fondamentalement, ils ont à peu près les mêmes aspirations, à savoir la reconnaissance des mutants. Seulement, Xavier pense pouvoir y arriver pacifiquement alors que Magneto est plus direct, il veut prendre donner le pouvoir aux mutants et soumettre les normaux et il n'hésite pas à user de moyens expéditif pour y arriver.
Les Sbires
Les sbires sont les compagnons du méchants. La plupart du temps la relation qui les lie est différente que celle qui lie le héros et ses compagnons. Le Méchant n'hésitera pas à les sacrifier si il en trouve la nécessité. Il les tient par divers moyens souvent discutables, cela peut-être la peur (le Méchant étant plus puissant que ses sbires ils peut les tuer facilement), la promesse de récompenses diverses et variées etc. Là où l'amitié indéfectible lie le héros et ses compagnons, la relation entre le Méchant et ses sbires est souvent un rapport de force, ils ne partagent pas nécessairement le même idéal mais les sbires trouvent un avantage égoïste à s'allier avec le Méchant. Du côté des Méchants on parle volontiers d'organisation alors que du côté des Gentils il s'agit plus souvent d'un cercle amical.
Les qualités des sbires se mesurent la plupart du temps en termes de puissance, de machiavélisme, de capacités spéciales. Ils sont avant tout des hommes de main qui ont ordre de se mettre en travers de la route du héros et de ses amis. Ils peuvent malgré tout pallier à des carences du Méchants, on retrouve souvent la figure de l'expert en informatique qui met ses talents à sa disposition par exemple.
Les qualités des sbires se mesurent la plupart du temps en termes de puissance, de machiavélisme, de capacités spéciales. Ils sont avant tout des hommes de main qui ont ordre de se mettre en travers de la route du héros et de ses amis. Ils peuvent malgré tout pallier à des carences du Méchants, on retrouve souvent la figure de l'expert en informatique qui met ses talents à sa disposition par exemple.
Conclusion
Nous avons ici abordé les Méchants d'un point de vue relativement manichéen, mais on est bien d'accord qu'il s'agit avant tout de pistes pour éviter les écueils de base qu'on peut rencontrer quand on écrit ses premiers scénario. Cette opposition basique noir/blanc entre les gentils et les méchants peut être développer de manière beaucoup plus subtile afin des histoires plus profondes. Batman, The Dark Knight de Frank Miller met en scène un Batman dont on se demande si c'est effectivement un héros dans le sens où on l'entend habituellement ou un Méchant qui se bat contre des plus méchants que lui... Pourtant Batman reste le héros de cette série... Après, tout est une question de dosage, de point de vue et de motivations de part et d'autre...